Voilà, nous sommes bien arrivés au Cambodge, à Phnom Penh, par avion. A notre sortie de l’aéroport, nous avons été frappés par la chaleur (oui, il fait vraiment SUPER chaud au Cambodge), par la saleté, mais surtout par le sourire et l’accueil des gens. La vétusté des immeubles et la misère est bien plus présente que dans les autres pays que nous avons visité. Sans doute es ce du aux 30 années de guerre civile qui ont ravagées le pays.
Nous sommes restés 3 jours dans la capitale et nous avons pu visiter beaucoup de sites. En outre, nous avons visité le palais royal et sa pagode d’argent, le musée national (vraiment magnifique, surtout son architecture), les temples les plus connus. Sur une note un peu moins gaie, nous avons visité les charniers de Choeung Ek et le musée Tuol Sleng (prison S21).
Ces deux dernières visites nous ont vraiment marquées. Le régime meurtrier des khmers rouge ne s’est arrêté qu’en 1979, ce qui laisse une cicatrice béante dans l’esprit des cambodgiens. Voir de nos yeux le Stuppa du charnier avec ses 8000 cranes classés par sexe et âge, et dire que tous les corps n’ont pas été déterré… Il faut savoir qu’il y a environs 20 000 charniers au Cambodge. La guide qui nous a fait visité la prison S21 à eu le malheur d’être une victime du régime. Son histoire nous a touché, et surtout son sourire et sa force. Il faut croire que tous les cambodgiens ont un caractère incroyable : ils sont tous d’une gentillesse comme on n’a rarement vu.
C’est aussi ça le Cambodge : une dualité complexe entre le sourire de ses habitants et les cicatrices béantes d’un régime qui à tuer un bon tiers de la population (Environ 3 000 000 de victime). Quoi qu’il en soit, nous sommes tombés amoureux de la population et des enfants qui courent derrière notre moto pour nous dire bonjour, le regard pétillant de vie.
Nous avons quitté la capitale et avons décidé de partir à la campagne, dans une ville à l’est, bien plus à l’est…